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FAITS SAILLANTS

• Notre modèle de stress lié au sevrage comprenait l'ajout de substitut de lait au cours de la première semaine de la phase de nurserie, ce qui a pu réduire le niveau de stress que les animaux ont pu ressentir par rapport aux conditions typiques des exploitations agricoles commerciales.

• Contrairement à notre hypothèse, l'ajout de lipides polaires dans l'alimentation des porcelets en croissance n'a pas entraîné d'amélioration des performances animales, mais plutôt des taux de croissance compromis, ce qui pourrait être lié à la dose élevée utilisée dans l'aliment

• Des modifications mineures ont été observées dans la composition du microbiote, avec une légère augmentation de la diversité après 3 semaines d'alimentation avec le régime à base de lipides polaires.

• L'analyse lipidomique du plasma a révélé une altération du profil des triglycérides circulants, tandis que d'autres espèces lipidiques, telles que les sphingolipides et les céramides, n’étaient pas affectées.

• Les futures études devraient se concentrer sur la dose optimale de produits similaires issus de l'industrie laitière pouvant être utilisée dans l'alimentation des porcelets, car ils peuvent fournir des lipides et des protéines de haute qualité.

Date

2024-02-15

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La coccidiose aviaire engendre des pertes de plusieurs milliards de dollars à l’échelle mondiale. La maladie causée par le parasite Eimeria affecte la santé digestive et la conversion alimentaire des poulets, est le principal facteur de risque de l’entérite nécrotique et peut mener à des taux de mortalité importants. Depuis les années 70, les médicaments anticoccidiens sont utilisés, mais pour la production biologique, pour se conformer aux réglementations et aux demandes des consommateurs, et pour limiter la résistance aux médicaments, des alternatives médicamenteuses sont nécessaires. Les vaccins se sont développés, mais leur rapport risque/bénéfice n’est pas toujours clair. De nos jours, pour évaluer l’efficacité de leurs produits en développement, les entreprises se tournent souvent vers des challenges coccidiens composés de plusieurs doses de vaccins commerciaux. Cependant, les souches Eimeria retrouvées dans ces vaccins sont des souches parfois atténuées, sensibles aux anticoccidiens, peu virulentes et surtout non représentatives des souches retrouvées dans des poulaillers commerciaux. De plus, la proportion des espèces Eimeria retrouvées dans les doses de vaccin varie de lot en lot. Afin d’évaluer correctement l’efficacité d’anticoccidiens couramment utilisés et de nouveaux produits, ce projet a permis de développer une méthode pour modéliser une coccidiose aviaire représentative des poulaillers commerciaux. Dans cette étude, des souches Eimeria de terrain ont montré une diminution de leur sensibilité à certains anticoccidiens. 

Date

2024-02-15

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Le projet de recherche ici présenté vise à répondre aux besoins de l’industrie du poulet de chair. La demande pour les produits de consommation sans médicament est en croissance constante. Cependant, certaines infections communes chez le poulet de chair affectent la santé et la production, exigeant l’utilisation d’alternatives aux médicaments. Parmi ces infections communes, la coccidiose aviaire engendre des pertes économiques considérables pour les producteurs. Elle diminue l’absorption des nutriments, augmente le taux de conversion alimentaire et représente le facteur de risque principal pour l’entérite nécrotique. Pour l’instant, les alternatives efficaces aux anticoccidiens pour la production de poulet de chair sont manquantes. Même si des vaccins se sont développés et sont disponibles, leur efficacité nécessite des pratiques d’élevage supplémentaires et une gestion à la ferme plus stricte.

Date

2024-02-15

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Résumé

Au Québec et au Canada, la tendance est à l'augmentation du poids d'abattage des porcs. Le poids moyen des carcasses de porcs au Québec est passé de 85 kg en 2000, à 94 kg en 2009, pour s'établir à près de 107 kg en 2019. Les modèles et les outils de prédiction des performances et des poids d'abattage, développés antérieurement, ont été conçus pour des porcs plus légers (100-120 kg poids vif) et ne sont plus assez précis. Dans le contexte de poids d'abattage plus lourds, la mise à jour des paramètres entrant dans le calcul des indicateurs de performance est devenue nécessaire. En ajustant les indicateurs de performance de croissance à cette nouvelle réalité, les producteurs porcins auront ainsi à leur disposition des informations plus justes et prendront des décisions mieux éclairées.
Ainsi, deux expérimentations en milieu contrôlé se sont déroulées au Centre de recherche en sciences animales de Deschambault (CRSAD) et quatre essais ont été conduits dans des fermes commerciales appartenant aux regroupements suivants : Agri-Marché, groupe Cérès inc. et Sollio Agriculture. Le suivi des porcs et des carcasses en abattoir a été effectué grâce à la participation d’Olymel S.E.C. et de l’abattoir CBCo Alliance inc. Au CRSAD, 475 porcs ont été élevés de 32,2 ± 4,1 kg de poids vif jusqu’à 5 classes différentes de poids vifs pré-abattage. Les poids vifs pré-expédition moyens obtenus en ferme selon les différentes catégories, tous sexes confondus, sont les suivants : A : 140,4 kg, B : 148,6 kg, C : 151,9 kg, D : 158,2 kg et E : 158,8 kg. Les données de performances des porcs (poids vif et GMQ individuels, consommation et conversion alimentaire par parc) ont été évaluées à différents intervalles tout au long de la période d’engraissement.
Pour les essais réalisés dans les élevages commerciaux, plus de 1000 porcs ont été suivis en ferme ainsi qu’à l’abattoir. Deux poids de marché étaient visés lors de la sélection des porcs à expédier, soit celui visé par leurs grilles respectives et un poids vif de 15 kg plus lourd. Selon l’élevage, des données de poids vifs (individuelles ou par parc) et de consommation (par parc) ont été collectées et un suivi des carcasses en abattoir a aussi été effectué par parc ou globalement pour chacun des traitements.
Pour les deux expérimentations du CRSAD et trois essais commerciaux, les porcs étaient pesés individuellement quelques heures avant l’abattage après un jeûne de 17 à 20 heures. Les données carcasses usuelles obtenues en abattoir (poids de la carcasse, rendement en viande maigre, épaisseurs de gras et de muscle) ont également été répertoriées individuellement, ce qui a permis le calcul du rendement carcasse.
Les données récoltées au CRSAD ont permis de mettre à jour les équations de poids en fonction de l’âge, de conversion alimentaire (CA) en fonction du poids et de rendement carcasse calculé à partir du poids pré-expédition. Ces données ont aussi permis d’illustrer la variabilité individuelle et inter-parc, surtout pour le gain moyen quotidien (GMQ) et la CA sur les animaux dépassant 120 kg. Les données de 5 lots ont permis de mettre à jour l’équation pour le rendement carcasse réel, soit le poids carcasse divisé par le poids vif à l’abattoir, pour des animaux de diverses sources, avec différences au niveau de la génétique, de l’alimentation et de la régie d’élevage.
Ces équations mises à jour ont permis le développement d’un outil d’aide à la décision comprenant deux volets. Le premier volet permet l’ajustement des performances zootechniques. Le principe est que l’usager saisit les données relatives à son lot de porcs à l’engraissement, menant à une valeur de référence pour le GMQ et la CA valide pour son poids de début et de fin de lot. L’usager saisit ensuite un intervalle de
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standardisation, soit un poids de début et de fin pour lesquels le calcul des performances standardisées est désiré (pour des fins de benchmark par exemple). L’outil calcule le GMQ et le CA standardisés à partir des équations développées sur les données du projet et ajustées pour tenir compte des performances de référence saisies par l’usager.
Le deuxième volet est l’estimation du poids optimal d’expédition vers l’abattoir. Ce poids est calculé à partir des équations mentionnées plus haut et de paramètres économiques saisis par l’usager, notamment le coût de l’aliment en finition (dernière phase alimentaire) et le prix du porc.
Différents éléments ont été considérés afin de favoriser l’utilisation de l’outil pour un plus grand nombre d’usagers (producteurs, consultants) dans le temps. D’abord, la participation active de différents acteurs de la filière porcine québécoise a permis de recueillir des données représentatives des pratiques actuelles. Leurs réseaux respectifs peuvent également permettre une diffusion élargie des résultats et de l’outil. En outre, la plateforme de développement choisie a permis la création d’un outil dynamique et convivial. De plus, le faible coût de maintenance informatique de l’outil n’est pas une contrainte pour son maintien à moyen terme.

Date

2024-02-15

Résumé

Rapport annuel 2022-2023

Date

2023-09-26

Sujet

Rapport annuel 2022-2023

Date

2023-09-26

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Résumé

L'objectif général de ce projet a été réalisé afin d'obtenir des informations concernant les conditions d'expédition des reines de l'abeille domestique au Canada et à évaluer différentes techniques d'expédition sur la qualité des reines et la performance en colonie.

 

Les objectifs spécifiques du projet sont les suivants:

  1. Obtenir davantage d'informations sur les conditions environnementales des reines de l'abeille domestique lors du transport en provenance des États-Unis ou du Canada entre éleveurs de reines et apiculteurs.
  2. Évaluer l'effet de différentes techniques d'expédition de reines (types de cage, présence d'abeilles ouvrières accompagnatrices) sur les conditions environnementales internes des cages d'expédition (température) ainsi que sur la viabilité des spermatozoïdes des reines.
  3. Évaluation du succès d'introduction des reines selon les différentes méthodes d'expédition.
  4. Évaluation des performances de la reine en colonie en fonction des méthodes d'expédition.
Date

2020-01-01

Sujet

Rapport de recherche du projet &quot;Évaluation des méthodes d'expédition des reines de l'abeille domestique (<i>Apis mellifera L.)&quot;.</i>